Du tri à la prévention des déchets en passant par le compostage, Francine à mener divers projets pour sensibiliser les habitants du territoire.
Vous êtes au Siom depuis 1999, quelles sont vos missions quotidiennes ?
“J’ai été embauchée en 1999 lors de la mise place de la collecte sélective au poste de coordinatrice tri. L’objectif était d’informer les habitants sur ce nouveau dispositif et d’accompagner ce changement. J’ai par la suite rejoint le service communication sur des missions relatives au tri et à la prévention avec la mise en place du compostage individuel/pavillonnaire et diverses actions lancées dans le cadre du programme local de prévention des déchets dont l’opération “adoption de poules”.
Mes missions sont actuellement focalisées sur la prévention et l’économie circulaire. Je pilote notamment les opérations de broyage des végétaux, de compostage, qui ont été élargies aux collectifs, aux entreprises ou encore aux associations qui souhaitent s’y former mais également les opérations de sensibilisation telles que les chantiers jeunes.”
Comment les habitants accueillent-ils ces dispositifs de recyclage ?
“Je pratique un métier de terrain qui me permet d’être au plus près des habitants. J’ai noté ces derniers temps un fort engouement pour le compostage et le lombricompostage, qui est certainement dû aux périodes de confinement pendant lesquelles les habitants se sont davantage intéressés à la question écologique.
Contrairement aux débuts des formations compostage, je remarque un intérêt grandissant de la part des jeunes habitants notamment les étudiants et
les 30-40 ans. “
Quels sont les prochains projets d’envergures du service communication prévention et économie circulaire ?
“Avec l’adoption de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, la législation française va imposer la généralisation du tri à la source des biodéchets à tous dès 2023.
Le compostage de proximité est une solution de tri à la source. Le Siom est en avance sur cette thématique puisqu’il équipe depuis 2002 les habitants et établissements du territoire tels que les particuliers en pavillon ou en immeuble, les éco-quartiers, les universités, les parcs municipaux, etc.
Il s’agira maintenant de développer plus encore ce dispositif auprès des immeubles où il existe un gisement important de biodéchets. Dans ce cadre, une campagne de communication et de sensibilisation sera lancée courant 2022.”