Outil de référence international pour la mise en œuvre par les entreprises ou les établissements publics et privés d’un Système de management de l’énergie (SME), la norme Iso 50 001, publiée en 2011, a été adaptée aux usages actuels. Une nouvelle version a vu le jour en août dernier.

 

L’Iso 50 001 décline les lignes forces permettant de bien déployer un système de management de l’énergie en interne afin d’améliorer durablement la performance énergétique d’une entreprise ou d’un établissement. Il ne s’agit en aucun cas d’une obligation réglementaire mais d’une démarche volontaire. Respecter cette norme et être certifié Iso 50 001 atteste l’engagement effectif de l’organisation dans une démarche d’efficacité énergétique.

Après 7 ans d’existence, cette Iso a donc été remise au goût du jour à la demande des utilisateurs et avec leur concours actif dans le monde entier. Son actualisation s’imposait d’autant plus que les Iso 9 001 et 14 001 (liées au management de la qualité et de l’environnement) ont été révisées en 2015. La mise en adéquation de toutes ces normes était donc une nécessité.

 

L’énergie, au cœur des stratégies

La version 2018 fait de la gestion de l’énergie une composante stratégique pour l’activité et la compétitivité de l’organisation concernée.

A cette fin, le Siom doit par exemple cerner les attentes et les besoins des diverses parties (agents, prestataires, partenaires, ...) susceptibles d’avoir un impact sur la performance énergétique de ses installations, anticiper les risques et définir les opportunités afin de maximiser cette performance. S’y ajoute le déploiement d’un plan de mesurage dès la phase de planification d’actions. Il faudra ainsi pouvoir évaluer, quantifier et obtenir des données précises sur les consommations et usages énergétiques tels que la consommation d’électricité, de carburant GNV pour les véhicules de collecte ou autres. Il importera aussi de savoir comment sont mesurées ces données (compteurs, logiciels, capteurs, …), à quelles fréquences et où. Le tout doit permettre d’identifier les gisements d’économies d’énergie camouflés et de hiérarchiser les actions stratégiques idoines. Objectifs : réduire les émissions de CO2 et de polluants associées, et, au bout du compte, préserver la planète.