Eco-Mobilier : objectif zéro enfouissement
Plus de 226 tonnes de mobilier ont été collectées par le Siom en 2017, notamment dans la benne Eco-Mobilier (benne bleue ci-dessus)
qui est à disposition des usagers sur la platerfome de la déchèterie de Villejust.
Avant la création en 2011 de cet éco-organisme, plus d’1 meuble sur 2 était enfoui chaque année en France. Six ans plus tard, chaque tonne collectée est valorisée ou recyclée à plus de 90 %. Depuis 2013, l’éco-organisme à but non lucratif prend, en effet, en charge la collecte, le traitement et la valorisation d’éléments de literies et de mobiliers.
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Eco-Mobilier est un modèle unique en son genre, qui n’a pour l’instant aucun équivalent en Europe, en termes de périmètre et de missions. Celles-ci sont financées par l’éco-participation dont s’acquitte chaque consommateur lorsqu’il achète du mobilier ou des éléments de literie dont les oreillers et coussins.
Depuis cinq ans, cet éco-organisme prend en charge la collecte et le traitement du contenu du caisson dédié aux Déchets d’éléments d’ameublement (DEA) sur la plateforme de la déchèterie de Villejust. Il apporte également un soutien financier pour la part des DEA collectés lors du ramassage en porte à porte des Encombrants.
Une fois collectés, que deviennent ces déchets d'ameublement ?
Les vieux meubles récupérés dans le réseau des Ressourceries, par Emmaüs, ou dans les caissons des déchèteries sont triés, puis valorisés différemment en fonction des matériaux.
Les meubles en bois, après avoir été broyés, sont transformés en panneaux de particules qui vont servir à fabriquer de nouveaux meubles.
Les meubles en plastique sont triés par famille de plastique, broyés et transformés en petites billes utilisées pour fabriquer des tuyaux, par exemple.
Les matelas, après avoir été hygiénisés, sont démantelés pour récupérer les matières qui les composent. Les mousses qui sont extraites serviront pour fabriquer des panneaux isolants pour le secteur du bâtiment, de nouveaux articles pour la literie et même des tatamis de judo ! C’est le cas, notamment, des canapés, fauteuils et autres produits rembourrés.
Ces meubles sont aussi composés de matières collées qu’il est difficile de trier et de séparer. Ils vont donc être broyés et serviront à la production de Combustible Solide de Récupération. Ce CSR est une source d’énergie qui alimente aujourd’hui, par exemple, des fours de cimenterie ou des réseaux de chaleur urbains, ce qui permet d’éviter d’extraire des ressources naturelles fossiles.
Objectif zéro enfouissement d’ici 2023
En 2018, en France, 686 000 tonnes de meubles et matelas ont été collectées. Ils ont été valorisés à 93% dont 56% recyclés et 37% valorisés sous forme d’énergie. « Ces cinq dernières années, les adhérents d’Eco-mobilier, les fabricants, artisans, distributeurs et enseignes d’ameublement, se sont fortement impliqués, ont joué leur rôle et ont tenu leurs engagements, en mettant notamment en place l’éco-participation, souligne Dominique Mignon, Directrice générale d’Eco-mobilier. Les partenaires d’Eco-mobilier, que ce soient les opérateurs de tri et de valorisation, les collectivités territoriales et les structures de l’économie sociale et solidaire, ont su également se mobiliser et mettre en place les moyens humains et techniques nécessaires à la bonne marche de la filière. »
A l’horizon 2023, l’objectif d’Eco-Mobilier est d’atteindre le Zéro enfouissement. Cet objectif ambitieux et éco-responsable, portera notamment sur la qualité du tri en déchèterie, les techniques de tri et de valorisation des opérateurs. Pour cela, Eco-Mobilier déploiera des points de collecte sur la totalité du territoire d’ici à 2020, afin de simplifier la collecte du million de tonnes de DEA prévues pour être valorisées chaque année.
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