Myriam Thaini,
Responsable du Pôle Technique
Ingénieur en Environnement et en Développement Durable, Myriam Thaini a rejoint le Siom en 2017 pour assurer le pilotage, l’encadrement et la coordination d’un pôle regroupant pas moins de 6 services. Ce large champ d’actions permet à Myriam d’y concrétiser deux engagements forts : être au service du public et de la préservation des ressources. Toujours avec entrain et dynamisme.
Rédaction SiomActus : Racontez-nous votre parcours…
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Myriam Thaini : Originaire de deux régions du Sud-Ouest (de la France - Béarn et du Liban - Tyr), je suis arrivée en région parisienne pour y terminer mes études. Après un master 2 en géographie, aménagement du territoire et gestion environnementale, j’ai opté pour l’ingénierie du développement durable. A l’issue de ma dernière année à l’ENSA Versailles, j’ai intégré le monde professionnel en 2009 : 1 an ½ de stage en bureau d’études puis 6 mois au Cap Vert - pays de mon idole, Cesaria Evora - pour la mise en place d’un projet d’éco-tourisme avec l’ONG environnementale Amipaul.
De retour en France, en lieu et place d’une ONG au service d’une population, j’ai intégré le service public en 2012, dans le domaine des déchets qui m’avait captivé lors de mes études et de mes voyages. J’ai commencé dans une commune, puis une communauté d’agglomération et enfin au Siom, une structure dynamique tout en étant à taille humaine, à la recherche d’innovation et d’optimisation, et à compétence unique : la gestion des déchets.
RSA : Le poste que vous occupez couvre un large panel d’activités…
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M.T. : En fait, en 2017, suite à une décision de réorganisation interne, six services ont été regroupés : Collecte et Redevance Spéciale, Service techniques opérationnels, Traitement et Valorisation, Unité de valorisation énergétique et Réseau de chaleur urbain, Hygiène-Sécurité-Environnement auxquels s’est ajouté l’ancien service PLP, devenu Prévention et économie circulaire. J’ai donc été recrutée comme Responsable de ce Pôle Technique qui compte au total 20 agents.
Mon arrivée a tout de suite été « chargée », en lien avec la structuration du Pôle Technique (un projet de service que j’ai mis en place), le renouvellement du marché de collecte et les nombreux projets initiés à concrétiser (le Codec*, l’expérimentation sur la collecte des biodéchets, le schéma directeur du réseau de chaleur, les chantiers jeunes, les foyers témoins du Défi 21 Familles…). J’avais également à cœur de renforcer la communication avec les services techniques des 21 communes, notamment par l’instauration de réunions semestrielles.
RSA : Quels sont les principaux challenges à relever ?
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M.T. : L’enjeu majeur est le management des équipes : la coordination, le pilotage des différents services opérationnels et la communication tant interne (en particulier avec le Pôle Ressources, la Direction générale et le Service communication) qu’externe (avec les différents prestataires, partenaires comme l’ADEME ou les éco-organismes et les autres collectivités). Il faut tout simplement mener cela de concert pour faire aboutir les projets en cours ou à venir au service des usagers.
RSA : Justement, quels sont les projets pour 2019 ?
M.T. : En matière de collecte, ils sont nombreux. Il y a déjà l’extension, désormais opérationnelle, du dispositif d’enlèvement des encombrants et des DEEE sur appel à Champlan, Gif-sur-Yvette et St-Rémy-Lès-Chevreuse ( SiomActus mars 2019) ; puis le déploiement d’un service de biodéchets pour les gros producteurs (plus de 10T/an) qui souhaitent en bénéficier, l’extension de la Redevance Spéciale dans les communes de Ballainvilliers, La Ville-du-Bois, Linas et Monthléry.
S’y ajoutent une démarche d’optimisation des collectes et de la signalétique sur notre plateforme de déchèterie, une étude de faisabilité d’un système de stockage journalier pour le réseau chaleur, la poursuite des actions du Codec, la prise en main de l’application SiomDIRECT…
C’est un programme dense, mais rien n’est impossible dès qu’on a la détermination et l’énergie d’avancer. J’ai la chance d’avoir des équipes très impliquées. Ce dynamisme allié à une ambiance de travail très agréable est le terreau essentiel pour faire pousser et voir s’épanouir de beaux projets… c’est mon Credo.
"Lors de mon stage au Cap Vert, la chanteuse Cesaria Evora a eu la gentillesse (et la simplicité !) de m’inviter chez elle un an avant son décès."