Laurène Leconte, Chargée de mission Traitement et Valorisation
C’est fraîchement diplômée d’une école d’ingénieur en Environnement que Laurène Leconte a intégré le Siom il y a trois ans. Sa première mission : accompagner la mise en place du Plan d’Amélioration de la Collecte. Un vaste programme pour un premier emploi et aussi un beau challenge relevé avec succès.
Rédaction SiomActus : Quel a été votre parcours ?
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Laurène Leconte : Après mon baccalauréat, je me suis orientée vers une école d’ingénieur en Environnement où j’ai décidé de me spécialiser dans la gestion et le traitement des déchets, un domaine qui m’intéressait tout particulièrement.
A la fin de mes études, en 2016, j’ai eu l’opportunité d’entrer au Siom. La collectivité était en effet à la recherche d’un chargé de mission pour suivre la mise en place du Plan d’amélioration de la collecte qu’elle venait de lancer. Il s’agissait de superviser l’extension du parc de conteneurs à verre, la maintenance des équipements existants et les actions de sensibilisation des usagers, en lien avec le service Communication.
J’apportais également un soutien ponctuel à Bérénice Dinet, alors responsable du service Projets. J’ai, ainsi, petit à petit, pris en charge la mise en place de l’ensemble des conteneurs destinés à la collecte en point d’apport volontaire.
RSA : Désormais quelles sont vos activités ?
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L.L. : Je m’occupe toujours de la mise en place des points d’apport volontaire sur le territoire du Siom. J’accompagne les communes et les promoteurs qui ont choisi de mettre en place ces équipements de proximité.
Mais l’une de mes missions principales est le suivi de tous les tonnages collectés ; que ce soit en porte-à-porte, en apport volontaire, sur la déchèterie de Villejust ou dans les Centres Techniques Municipaux (CTM). Tous les flux collectés sont ensuite traités et valorisés par des prestataires. J’ai donc en charge le suivi de leurs contrats mais également, en lien avec le service Finances, de ceux liés à la reprise des matériaux triés.
Par ailleurs, je gère les relations avec les éco-organismes (comme Citeo, Eco-Mobilier, Ecosystèmes Récylum) qui financent la collecte et le recyclage de certaines filières.
Je supervise également la qualité des flux valorisables, plus particulièrement des emballages en effectuant régulièrement des « caractérisations ». Il s’agit en fait d'établir la répartition entre les différentes fractions de matériaux recyclables. On note et on quantifie également les erreurs de tri les plus fréquentes ; on peut ainsi déterminer les quartiers « moins bons trieurs », ce qui permet ensuite de cibler les actions de communication pour mieux sensibiliser l’usager.
Toutes ces données relatives aux tonnages sont par ailleurs essentielles à la facturation des prestations délivrées par le Siom. Elles servent également pour évaluer les performances et les captations supplémentaires de matériaux valorisables.
RSA : Votre domaine d’interventions est vaste et varié…
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L.L. : Oui et c’est ce qui me plaît. A travers toutes mes missions, j’ai une vision globale des activités de collecte et de traitement du Siom, depuis le geste de tri des usagers jusqu’à la valorisation des déchets, ce qui me permet de bien appréhender l’importance de mes tâches.
De plus, même si je travaille de manière autonome, j’échange quotidiennement avec mes collègues et les prestataires ce qui est très enrichissant professionnellement mais aussi personnellement.