« Notre syndicat s’inscrit ainsi dans une trajectoire dynamique et réaffirme son ambition pour un monde durable. La gestion des déchets et l’économie circulaire sont des éléments essentiels pour lutter contre le réchauffement climatique. Il est important d’agir en réduisant la production des déchets tout en augmentant leur valorisation, c’est l’action que porte le Siom au quotidien. »
Souvenons-nous… Dans les années 80, les reportages des journaux télévisés rappelaient régulièrement à notre bon souvenir ces décharges géantes, montagnes d’ordures, ouvertes à tout vent. Les 500 grandes décharges autorisées étaient à la limite de la saturation, les décharges sauvages à ciel ouvert polluaient les bords des routes et plus de 50% des déchets ménagers étaient enfouis. À cette époque, peu nombreux étaient ceux qui estimaient que les déchets n’étaient pas des ordures ! D’ailleurs, ce n’est qu’en 1992 qu’une première loi a été votée pour valoriser les déchets ménagers par « recyclage ou tout autre moyen permettant de fournir de l’énergie ». Dans les années 80, le Siom investissait déjà dans un four avec récupération de chaleur et la collecte sélective était à l’étude avant d’être progressivement mise en place sur tout son territoire au début des années 2000.
Le Siom de la Vallée de Chevreuse assure la collecte et le traitement des ordures ménagères des 209 491 habitants de son territoire. Depuis sa création en 1959, le syndicat est dans le « faire », le concret. Le lancement en 2018 par le Gouvernement de la Feuille de route de l’économie circulaire, a conforté ses engagements pour donner vie à la 7e ressource.
Le Siom entend contribuer de façon décisive à la transition écologique et énergétique – une préoccupation majeure de nos concitoyens – en incarnant le choix d’un modèle plus sobre sur son territoire. avec notamment :
1. La déchèterie ressourcerie sur le Plateau de Saclay
2. La mise en place de la collecte des biodéchets
3. L’optimisation du service de collecte des déchets
4. La tarification incitative
Le Siom est administré par un comité syndical, constitué de 42 délégués titulaires et 42 délégués suppléants, représentant les communes qui font partie du Siom. Il définit la politique du syndicat, vote le budget, décide des investissements et de sa gestion.