Entretien avec Elisabeth Ancellin, Ingénieur HSE
Ingénieur diplômée en Génie des Procédés et masterisée en Management Qualité, Sécurité et Environnement (au total 6 années d’études), Elisabeth Ancellin a rejoint le Siom en novembre 2017. Une toute première expérience professionnelle pour cette picarde de cœur, profondément attachée au développement durable.
1/ D’où venez-vous ?
Je suis Picarde ! Je viens d’Amiens... j’ai dû partir pendant 6 ans, à Pau puis à Tours, pour suivre un cursus d’Ingénieur Procédés puis une spécialisation en Environnement. Mon objectif était de travailler à la conception d’unités industrielles. Ce qui m’intéressait c’était de pouvoir, dès le départ, prendre en compte les impacts d’exploitation pour les maîtriser. Cela impliquait des connaissances spécifiques : le traitement de l’eau, des déchets, de l’air en passant par la sûreté, l’efficacité et la performance des installations, la veille technologique ou les normes et réglementations en vigueur… D’où mon mastère en Management Qualité, Sécurité et Environnement, en parfaite adéquation avec ma formation précédente. Cela m’a permis d’avoir une expertise terrain concrète et immédiatement applicable. J’ai ainsi, dès la fin de mes études, pu répondre à l’offre d’emploi du Siom.
2/ Quelles sont vos missions au Siom ?
J’occupe le poste d’Ingénieur HSE, en remplacement de ma collègue, Jessica Gianni, en congés maternité. J’ai pour mission principale de veiller à la continuité du système de management, dont les certificats Iso Environnement (14 001) et Energie (50 001) sont en renouvellement cette année. L’audit de certification aura d’ailleurs lieu le 22 octobre prochain. Nous nous tenons prêts !
Un autre aspect de mes activités est de veiller à la sécurité du site et de tous les agents qui y travaillent. Pour cela il est primordial d’effectuer des actions de formation, de sensibilisation et de prévention : les bons gestes et postures, le port des équipements de protection, les dialogues sécurité, l’évaluation des risques professionnels, … Les prestataires du Siom sont aussi concernés. D’où l’indispensable collaboration que je supervise, avec mes collègues du Pôle Technique, pour garantir le respect des normes énergétiques, environnementales et de sécurité.
3 / Une nouvelle version de l’Iso 50 001 a été publiée cet été. Qu’en pensez-vous ?
Je veux rappeler que l’engagement pour une certification est une démarche volontaire de l‘entreprise. En l’occurrence, le Siom veut ainsi apporter et démontrer sa contribution à la réduction des impacts environnementaux et des consommations d’énergie.
La norme Iso 50 001, qui vient d’être actualisée (Rubrique Zoom Sur), amène à prendre en compte de nouvelles pratiques pour que les économies d’énergie envisagées soient bien réalisées et que les actions d’amélioration portent leurs fruits dans le temps. Ces aspects ont déjà été - pour partie - pris en compte par le Siom lors de la révision de l’Iso 14 001 en 2015. Nous avons donc anticipé la mise à jour qui était incontournable et utile. En ce qui nous concerne, elle renforce la prise en compte du cycle de vie, depuis la collecte des déchets jusqu’à leurs valorisations, dans une dynamique d’amélioration continue afin de relever les défis de l’économie circulaire.